Repetto, de la culture à la haute couture

On s’intéresse à la maison d’accessoires de danse Repetto aujourd’hui sur le blog dédié au luxe, parce que c’est une marque française qui fleure bon les matières précieuses, le savoir-faire et la réussite.

Vitrine de la boutique Repetto.

https://www.flickr.com/photos/saundersmecklem/

À bientôt 80 ans, la maison Repetto a de quoi être fière de son succès. Née de l’art d’une mère dévouée au bien-être de son fils, Repetto est en fait le nom de celle-ci. En 1947, le fiston prend des cours de danse et revient avec les pieds mal en point. Rose travaille à une paire de chaussons qui rendraient l’exercice moins traumatisant et fabrique le fameux chausson de danse classique que des milliers de sportifs connaissent. La maison est à deux pas de l’Opéra de Paris, du coup les danseurs viennent se fournir chez Rose Repetto, qui doit bientôt voir plus grand et ouvre une boutique.

L’aura des chaussons ne s’arrête pas au milieu du ballet, puisque Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg vont aussi contribuer au succès de la marque en succombant à leur charme. En 1956, l’actrice demande expressément à Rose de concevoir des chaussures qui ressemblent aux chaussons des ballerines, ce sera les ballerines Cendrillon qu’on peut voir dans Et Dieu créa la femme. Le chanteur craquera plutôt pour les Zizi, des richelieus créés à l’origine pour femme, mais qui deviennent du coup un modèle unisexe.

Depuis une vingtaine d’années, la maison est sous la direction de Jean-Marc Gaucher qui a su la placer bien en vue et lui faire acquérir un niveau international. L’export en Asie double quasiment les commandes de chaussures, la manufacture de Dordogne doit sans cesse s’agrandir. Du coup, l’essor permet de créer dans d’autres domaines mais toujours en relation avec la danse classique, d’où une collection de vêtements à l’esprit danseuse, de maroquinerie et de parfum.

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